Les petits pois
Lorsque George Orwell imaginait l’avenir, il pensait à 1984. Maintenant, en 2013, nous avons réalisé son rêve, ou du moins, nous avons tout fait pour créer Big Brother. Nous, c’est à dire les petits pois. Chacun dans notre cosse culturelle, nous avons accepté que l’électronique devienne notre sang et notre chair. Que l’heure du rendez-vous
L’art et le temps
De tous les mystères fascinants qui enveloppent la Création comme, mettons, la pâte le beignet frit, il y en a un qui joue le même rôle qu’une toile d’araignée dans l’espace et qui finalement capture tous les êtres vivants, pour qu’ils y soient dévorés. Personne ne semble en mesure d’échapper au choc de cette rencontre
Le renard
En 1465, celui qui pouvait lire les cartes marines dans la bibliothèque de Cristoforo Moro, Doge de Venise, pouvait percer de cette façon les secrets des plus puissants de l’époque. En 1926, celui qui savait lire le Mystère des Cathédrales de Fulcanelli pouvait soit disant transformer le fer en or sur son poêle de campagne.
L’arbre
Hier, nous avons organisé un petit souper avec des amis. Des amis chers, depuis longtemps. Nous étions six, et c’était un peu comme si nous étions des dizaines autour d’un petit verre de Tequila. Nous parlions en même temps de tout ce qui nous a tenu a cœur ces derniers temps, cette dernière année, ce
L’affaire est chocolat
Le chocolat, c’est un complot. Une sorte de vendetta du bonheur, dans un monde cruel et sans-cœur. Heureusement, personne au monde ne peut avoir des pensées sombres au moment de goûter chocolat. Impossible. Techniquement, vous dira mon ami Albert le magicien, le chocolat est du bon côté de la vie pour ce qui est de
Le bruit et la fureur
Je sais que je vais m’attirer les foudres de certains, mais je pense que le plus grand luxe et plaisir dans la vie est le silence ou … pas de musique obligée. Par «musique obligée», j’entends celle des rues commerciales qui nous envahissent, celle des villages déprimés en mal de joie de vivre et de rythme,
Le luxe nécessaire
Chose certaine, de ce côté-çi du monde, aucun mâle ne se détourne d’une jolie femme habillée par Dior ou Gaultier, surtout si elle a le bon goût de n’être pas couverte de diamants. Le tennis bracelet, c’est comme le logo de Mercedes lorsqu’il est trop gros : ça fait m’as-tu-vu. Mais par-dessus les couverts signés Christofle
Double sens
J’aime les gourmands. Les petits comme les grands. Quand les yeux brillent, c’est que le coeur y est. Les sans-cœur, eux, sont sévères, mesquins, inquiets, maigres le plus souvent, non pas physiquement, ça, ça ne veut rien dire, mais intellectuellement chiches. Les gourmands sont soupe-au-lait, émotifs, brûlés de l’intérieur par tout ce qui les enflamme