Du bonheur et de la fidélité….
Notre grosse saison des Marchés arrive à grands pas. Cet hiver en fut un de planification, d’organisation, de recrutement. Un travail incessant et drôlement intéressant. Beaucoup de gens pensent qu’organiser des MP ça se fait en un coup de baguette magique. Pourtant, je ne me souviens pas d’une journée depuis 12 ans où je n’ai pas
L’affaire est chocolat
Le chocolat, c’est un complot. Une sorte de vendetta du bonheur, dans un monde cruel et sans-cœur. Heureusement, personne au monde ne peut avoir des pensées sombres au moment de goûter chocolat. Impossible. Techniquement, vous dira mon ami Albert le magicien, le chocolat est du bon côté de la vie pour ce qui est de
L’hiver meurtrier
Et Raymond… Toute l’équipe l’aimait, notre éleveur d’agneau des Marchés. «Agneau des Venne», Raymond Venne, vient de nous quitter emporté par un cancer. Il était probablement le plus âgé de nos exposants mais l’âge n’avait rien à voir. Mince, actif, travaillant 7/7, 24/24, de garde jour comme de nuit : parce que les agneaux ne
Drôle de hasard, drôle de musique
J’écrivais il y a quelques jours sur l’exécrable manie de la « musique obligée » dans les lieux publics comme dans les restos. Puis, voilà qu’on m’envoie cet article du Journal Le Monde du 5 avril : «Les saveurs montent le son». En sous titre : «Pas d’événement culinaire sans DJ, ni de fiesta sans
César, ô ma charade
Il y a des restaurateurs qui ne manquent pas de culot : faire payer 9,75$ US pour une feuille de laitue baptisée César, il y a de quoi faire sortir de leurs tombes les Cardini, Santini et autres Junia de ce monde qui revendiquent encore la paternité de la recette. Mon ami Pierre, qui en
Le bruit et la fureur
Je sais que je vais m’attirer les foudres de certains, mais je pense que le plus grand luxe et plaisir dans la vie est le silence ou … pas de musique obligée. Par «musique obligée», j’entends celle des rues commerciales qui nous envahissent, celle des villages déprimés en mal de joie de vivre et de rythme,
Le luxe nécessaire
Chose certaine, de ce côté-çi du monde, aucun mâle ne se détourne d’une jolie femme habillée par Dior ou Gaultier, surtout si elle a le bon goût de n’être pas couverte de diamants. Le tennis bracelet, c’est comme le logo de Mercedes lorsqu’il est trop gros : ça fait m’as-tu-vu. Mais par-dessus les couverts signés Christofle
Paris, comme je l’aime
Lu dans le New York Times du 24 mars un article qui m’a fait trop plaisir : «The Liberation of Paris». En fait, il s’agit de la tendance lourde de la reprise de possession de la cuisine et de la gastronomie par des jeunes chefs «hors normes complètement». Cuisine essentiellement concentrée sur les produits de terroir.
Double sens
J’aime les gourmands. Les petits comme les grands. Quand les yeux brillent, c’est que le coeur y est. Les sans-cœur, eux, sont sévères, mesquins, inquiets, maigres le plus souvent, non pas physiquement, ça, ça ne veut rien dire, mais intellectuellement chiches. Les gourmands sont soupe-au-lait, émotifs, brûlés de l’intérieur par tout ce qui les enflamme
Manger «chinois»
Quand ça nous prend, ça nous prend. On veut manger «chinois». Quand j ‘étais petite à Noranda , mon père le dimanche nous amenait manger «chinois». Je ne me souviens plus du nom du resto mais je me souviens que j’adorais choisir des «sweet & sour chicken balls» et quand j’ai la nostalgie de mon enfance,