Paupiettes de viande aux vin blanc, citron et feuilles de laurier
Cette recette accompagne le texte L’Homme du bruit qui court. Elle est inspiré de la cuisine de ce restaurant, à Menton. Ingrédients 90 onces de bœuf, veau et porc haché 2/3 de t. de pecorino râpé ¼ de t. de chapelure 4 c. à t. de persil frais, haché le zest et le jus d’1/2
Du bonheur et de la fidélité….
Notre grosse saison des Marchés arrive à grands pas. Cet hiver en fut un de planification, d’organisation, de recrutement. Un travail incessant et drôlement intéressant. Beaucoup de gens pensent qu’organiser des MP ça se fait en un coup de baguette magique. Pourtant, je ne me souviens pas d’une journée depuis 12 ans où je n’ai pas
L’hiver meurtrier
Et Raymond… Toute l’équipe l’aimait, notre éleveur d’agneau des Marchés. «Agneau des Venne», Raymond Venne, vient de nous quitter emporté par un cancer. Il était probablement le plus âgé de nos exposants mais l’âge n’avait rien à voir. Mince, actif, travaillant 7/7, 24/24, de garde jour comme de nuit : parce que les agneaux ne
Drôle de hasard, drôle de musique
J’écrivais il y a quelques jours sur l’exécrable manie de la « musique obligée » dans les lieux publics comme dans les restos. Puis, voilà qu’on m’envoie cet article du Journal Le Monde du 5 avril : «Les saveurs montent le son». En sous titre : «Pas d’événement culinaire sans DJ, ni de fiesta sans
Le bruit et la fureur
Je sais que je vais m’attirer les foudres de certains, mais je pense que le plus grand luxe et plaisir dans la vie est le silence ou … pas de musique obligée. Par «musique obligée», j’entends celle des rues commerciales qui nous envahissent, celle des villages déprimés en mal de joie de vivre et de rythme,
Paris, comme je l’aime
Lu dans le New York Times du 24 mars un article qui m’a fait trop plaisir : «The Liberation of Paris». En fait, il s’agit de la tendance lourde de la reprise de possession de la cuisine et de la gastronomie par des jeunes chefs «hors normes complètement». Cuisine essentiellement concentrée sur les produits de terroir.
Manger «chinois»
Quand ça nous prend, ça nous prend. On veut manger «chinois». Quand j ‘étais petite à Noranda , mon père le dimanche nous amenait manger «chinois». Je ne me souviens plus du nom du resto mais je me souviens que j’adorais choisir des «sweet & sour chicken balls» et quand j’ai la nostalgie de mon enfance,
La générosité a bien meilleur goût
Je ne peux pas m’imaginer un chef qui est un vrai chef qui ne soit un créateur, un passionné du produit, un curieux, un éternel étudiant, un insatisfait chronique, un perfectionniste fini, une âme généreuse. La cuisine c’est ça, juste ça et tout ça. La générosité n’est pas un «état financier» mais un «état d’esprit».
Un resto qui perd son chef, est-ce un resto perdu ?
Quand mes amis m’accueillent en janvier pour ma retraite hivernale, ils m’invitent à mon resto préféré dont le chef est un jeune italien qui m’impressionne énormément. Il sert environ 1000 couverts par soir de janvier à mai et 500 à 600 les autres mois de l’année. Il réussit, avec une équipe bien rôdée à servir
Invitez-moi à souper
Quand on cuisine bien, du moins quand on a cette réputation, c’est fou comme les gens ont peur de nous recevoir. Ils stressent et on s’entend dire «je n’ose pas t’inviter, tu cuisines trop bien ». Et voilà, j’suis faite, pas d’invitation en vue !!! Moi j’adore être reçue et surtout quand les gens ne font