Bienvenue sur mon blogue

Vous trouverez ici les hauts et les bas de mes humeurs culinaires, des astuces de cuisine et des informations sur mes marchés. Bonne lecture!

M….. Français !

IMG_2232Quand je lis les journaux ou magazines sur ce qui se passe en France, quand je parle à mes amis là-bas de Paris à Toulouse en passant par Nice, je me rends compte que leur moral est au plus bas et ce depuis un bon bout.  Les républicains ne la trouvent pas drôle du tout mais les socialistes ben… non plus. Honni Hollande, Sarco et cie! Inquiétude, insécurité, immigration, emploi, jeunesse, travail, retraite, impôts, taxation,  tout y passe et raconté de l’intérieur  je comprends leur angoisse. Je compatis et je fuis un peu en essayant de passer à des sujets plus joyeux.

Là où je les aime par-dessus tout, où  la conversation ou ma lecture devient jouissive c’est quand on parle de «bouffe». J’entends mon ami Robert Plageoles, le vigneron qui m’explique qu’il est en train de manger des cèpes ou du foie gras que Josy sa femme  a préparé pour les invités , plats qu’ils dégustent avec ses vins (si extraordinaires. Cette remarque est de moi, Il ne qualifie jamais ainsi ses vins) que j’aime les gens dont l’obsession est de  parler de petits plats, de recettes, des valeurs de recevoir, de cuisiner, des jardins, de marchés, des restau, des produits, des bonnes adresses, des chefs, de l’agriculture, des grandes surfaces, etc.

Et c’est fou avec leur culture gastronomique si vieille (qui paraît-il se perd) ils ont encore la flamme vive pour en parler. Ils sont intarissables et moi, j’en parlerais des heures.

Je lisais dans le magazine Côté Sud no 20, été 2013, (qui fait rêver, évidemment) un article sur la Marché de la Condamine à Monaco. D’emblée  la première phrase de l’article  décrivant ce marché correspond exactement à ce que je pense de nos marchés, chaque mot compte «un authentique village potager et gourmet !» Wow ! et je poursuis (…) aucune parade, juste un défilé de couleurs, de fraîcheur et le plaisir de goûter des saveurs locales, à petits prix, dans une franche bonne humeur.» Il nous manque juste le palais et le prince.

Vive la France et les frites, comme disait ma grand-mère.

 

 

 

 

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