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Vous trouverez ici les hauts et les bas de mes humeurs culinaires, des astuces de cuisine et des informations sur mes marchés. Bonne lecture!

Face de Beu

IMG_3266Je reçois ces temps-çi beaucoup d’invitations au végétarisme et au «végétaliennisme». Parfait. Pas de problème. Mais pourquoi chacun se sent-il obligé en même temps de dénoncer, dénigrer «violemment» la viande, surtout le bœuf puis, ensuite, l’abattoir lui-même ? Oh ! le beau petit cochon rose, il est si mignon !!! Pardon, il était si mignon. Quelle cruauté ! Tuer pour se nourrir. Bou, hou…Wake up ! C’est drôle, personne ne me parle en bien du bœuf. Ceux qui l’aiment ne le disent pas assez fort, je pense. Yes! Un bon bifteck bien persillé, vieilli à point, élevé sans aucune cochonnerie chimique!

Non, je ne suis pas diététiste, nutritionniste, etctériste. Pas l’esprit scientifique pour deux sous. Mais, il me semble que depuis la nuit des temps on mange de la viande et on meurt… parce qu’il le faut bien un jour. Ceux qui meurent de cancer dû à l’alimentation en viande (lorsque, et si c’est prouvé), pour moi, c’est surtout dû à l’excès. Et surtout à toutes les cochonneries que contient la viande venue de «nulle part et de partout». Un peu comme l’ail ou les machins qui viennent parfois d’Asie en passant par les égouts.

Acheter au Marché ou à la ferme, voilà le secret. C’est l’endroit sûr où l’on peut questionner celui qui y vend son bœuf, voir son cheptel, sa ferme. Voir comment elle est tenue et, si on ne veut pas se rendre jusque là, tout simplement, questionner le gestionnaire du Marché (surtout les nôtres) et on vous dira pourquoi on a choisi ce producteur. On a dans nos marchés la belle Isabelle de la Ferme Riverview qui nous propose son Angus top niveau, de belles coupes. Si on veut quelque chose de spécial ou réserver tout le filet (un rêve) on lui demande et à la prochaine sortie de l’abattoir, on l’a. D’une tendreté superbe, c’est de la tendresse, rendu là. Je le mange cru, en carpaccio, sans crainte. J’aime le déguster ainsi sans beaucoup d’artifice. Ou bien en forme de filet de bœuf à la ficelle, avec tout plein de légumes bios …

Que personne ne vienne me dire que c’est mauvais pour la santé. Je me souviens d’un grand chef québécois qui avait dit, il y a de cela vingt ans, que son plat chéri, qu’il se cuisinait tendrement, était le bœuf à la ficelle. Dieu que ça m’avait impressionnée! Il faut dire qu’il cuisinait des plats tellement sophistiqués…

J’ai de la peine pour les éleveurs de bovins qui font très bien leur métier et que la rumeur urbaine et médiatique ne cesse de blâmer pour tous les maudits maux de la terre. Vivement qu’on redonne au bœuf ses lettres de noblesse, qu’on en achète, qu’on le déguste, chez les petits et chez les grands. Bien sûr, à l’intérieur d’une alimentation variée et équilibrée, ça va de soi. Comme vous voyez, j’ai bien retenu le discours du jour : manger santé. C’est plein de bon sens, quand ce n’est pas à sens unique !

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