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Paris, comme je l’aime

Lu dans le New York Times du 24 mars un article qui m’a fait trop plaisir : «The Liberation of Paris».

En fait, il s’agit de la tendance lourde de la reprise de possession de la cuisine et de la gastronomie par des jeunes chefs «hors normes complètement». Cuisine essentiellement concentrée sur les produits de terroir. Une nouvelle boutique-épicerie (complètement) terroir d’exception, fondée par Alexandre Drouard et Pascal Barbot. Ils ont commencé à servir de grands chefs avec des poissons pêchés au filet, des viandes de qualité exceptionnelle, des légumes  rares et anciens, etc.  De la chambre d’Alexandre Drouard qui vit chez ses parents  vers une boutique au 7, rue du Nil,  dans le 2e arr., dument appelée : Terroir D’Avenir. Wow ! Je voudrais ce nom établi pour les Laurentides et tous nos producteurs qui viennent à nos marchés !

Donc dans cet article, on parle de jeunes chefs qui ont des parcours impressionnants et qui ont ouvert leur propre resto. 

Pierre Sang Boyer, sud-coréen adopté à l’âge  de 7 ans par une famille auvergnate. À son menu : andouillette tempura avec un sashimi de perche et sauce béarnaise. À tout bout-de-champ, pendant le service, il  va voir ses clients et leur demande s’ils ont aimé et s ‘ils vont revenir. Oui, aux deux questions, généralement. Petit resto, pas de réservations rue Oberkampf.

Bones et  son jeune chef australien. Je le cite : « Je suis encore émerveillé d’être ici à Paris. Je suis venu avec 1 000$  dans mon compte en banque, je n’ai pas vraiment davantage maintenant,  mais j’ai un restaurant».

Restaurant «Le Bal Café» et deux filles british, impasse de La Défense et enfin Roseval, un chef  anglo-américain et son associé qui vient de Sardaigne. On dit que tous leurs plats sont une surprise. Dans le 20e arr., si cela vous intéresse. Un mois d’attente pour une réservation.

Ça fait rêver, ces jeunes chefs qui travaillent complètement avec des produits de terroir. Oui, il  y a beaucoup de monde à Paris, oui, ils ne pensent qu’à ça, les Français, mais  ça brasse des vieilles habitudes et c’est super.

Au Québec, beaucoup de chefs font des efforts inouïs pour travailler avec les producteurs. Mais il y a toujours le «food cost» et le client qui ne veut pas payer. Est-ce qu’on va finir par en sortir de ce cercle vicieux ?

 

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